Jean Bruno Tagne a été nommé à ce poste le 24 février 2016 par le Directeur Général de cette chaine de télévision privée, Joseph Fotso.
Jean Bruno Tagne aura pour mission d’assister le Directeur Général dans le respect du cahier de charge associé à cette décision. Mais en réalité le travail du nouveau Directeur Général adjoint sera axé sur la gestion et le fonctionnement de la rédaction. « Je compte prendre mes fonctions lundi,(29 février 2016,ndlr )» a annoncé Jean Bruno Tagne joint au téléphone par yaoundeinfo.com . Avant sa nomination, ce journaliste était en service au quotidien privé le Jour où il a été chef du service des sports puis chef du service politique. Le nouveau Directeur Général Adjoint de Canal2 International est également Membre du Conseil National de la communication, nommé par décret présidentiel N° 2013/044 du 22 février 2013. Son principal challenge sera incontestablement la professionnalisation du traitement de l’information dans cette chaine de télévision basée à Douala et qui appartient à l’homme d’affaires Emmanuel Chatué.
Françoise Etoa, une dame de cœur très engagée dans l’humanitaire et le social
Entretien exclusif avec cette dame de cœur qui s’engage à Renforcer la solidarité Nationale contre Boko Haram à travers la mise sur pied d’une chaîne de solidarité baptisée : « Orphelins de Guerre ». Françoise Etoa dont l’engagement et le dévouement dans l’humanitaire, par des actions débordantes de générosité, ne soufrent d’aucune contestation, passe toute sa vie, à se sacrifier pour la cause des enfants.Elle se bat sans cesse à apporter aux autres le bien-être pour leur épanouissement.
Au commencement, était la carte de la contribution populaire, celle au cours de laquelle, des camerounais, par le biais de l’opération « Coup de cœur », ont donné chacun quelque chose pour manifester un soutien aux vaillantes forces de la Défense qui défendent et sécurisent l’intégrité du sol camerounais, agressé par la secte Boko Haram. Passée cette euphorie collective, les grandes attentes sont dirigées vers une autre mobilisation, gage d’un élan de solidarité nationale. Par ces temps où, semble s’installer une situation d’inertie, ou d’essoufflement. A ce sujet, une dame de cœur, vient de s’identifier en mettant sur pied, une chaîne de solidarité baptisée : « Orphelins de Guerre ». Françoise Etoa puisqu’il s’agit d’elle, dont l’engagement et le dévouement dans l’humanitaire, par des actions débordantes de générosité, a organisé déjà en de l’année 2015, une séance des retrouvailles au Hilton Hôtel de Yaoundé. Des victimes, des orphelins de guerre : parents, épouses et enfants des soldats tombés sur le champ d’honneur pour défendre la patrie ont eu droit à des chèques, des cadeaux et un repas. Femme fière d’allure et de modestie, cette camerounaise, née il y a de cela une cinquantaine d’années dans la région du Sud, œuvre dans les associations caritatives, dont elle en a fait son crédo ; après avoir abandonné sa profession de Clerc de notaire. Françoise Etoa a su toujours répondre favorablement aux multiples demandes et sollicitations.
Françoise Etoa sait réagir régulièrement à la douleur des enfants déshérités, des personnes affligées et en détresse à travers tout le contient africain. Son œuvre est immense. C’est une femme de cœur humble et généreuse. Françoise Etoa passe toute sa vie, à se sacrifiée pour la cause des enfants. Après l’étape de Yaoundé, la voici à mettre le cap sur le Tchad, à l’effet d’organiser la phase 2 à Ndjamena du concept « les orphelins de guerre ». Celle qui aime à dire, « Je suis une mère. Et la plupart des mères aiment les enfants », reste convaincue que le regard d’un enfant est un regard de vérité, de sincérité et même d’honnêteté. Qui plus est, l’enfant c’est l’avenir, l’avenir de l’humanité. Ceux qui la connaissent depuis votre tendre enfance, ne sont pas surpris par son affection. Ils disent d’elle qu’elle est une femme qui, dans la spontanéité s’occupe des autres. Elle est restée identique, naturelle, humble et affective ; surtout à l’endroit des couches défavorisées, frustrées et des laissées pour compte. La rencontre de Françoise Etoa avec le Président Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, a permis, la création de la maison de la francophonie dans la ville de Bata pour permettre aux enfants dudit pays, de parler français et de se familiariser à la culture francophone. Outre le cercle des enfants qu’elle e créé et qu’elle dirige, Françoise Etoa, membre fondateur de association « la défense de la langue française », .est au four et au moulin, dans les préparatifs de la célébration très prochaine de la journée internationale de la francophonie. Elle s’exprime sur les différentes actions qui irriguent son dévouement dans l’humanitaire. Entretien.
Depuis quelques temps, vous avez le cœur et l’âme sur des actions qui débordent tant par votre engagement social, que par la dévotion humanitariste et la générosité envers les veuves et les orphelins de guerre. Et si on parlait de la genèse et les motivations qui caractérisent ce concept?
L’Humanitaire est l’essence de mon existence. Elle est le reflet du vécu de mon tendre enfance. C’est donc un engagement de longue date et non un calcul politique. C’est dans ce sens que j’ai créé et dirige le cercle des enfants. Dans la même lignée, grâce au Président Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, nous avons fait la maison de la francophonie sur pied à Bata pour permettre aux enfants de ce pays de parler français et de se familiariser à la culture francophone. Les parents doivent accompagner leurs enfants à la réussite de leur vie adulte. Imaginez quand les parents sont fauchés à la fleur de l’âge, l’avenir des enfants est hypothéqué. C’est difficile à vivre. C’est pour cette raison qu’il leur faut ce réconfort.
Le premier acte de cette générosité, a été expérimenté dans la fin de l’année 2015, avec l’organisation d’une grande cérémonie au Hilton hôtel ; plus d’un demi-millier d’orphelins. Faisons un flash-back sur cette initiative.
La fin de l’année 2015 coïncidait avec les 10 ans de notre association « la défense de la langue française ». Or défendre la langue française est aussi un acte de solidarité internationale. J’ai voulu que ces 10 ans de notre association soit accompagnée d’un grand évènement de type humanitaire. Actualité obligeant, j’ai cru bon de le célébrer dans mon pays le Cameroun avec les orphelins de guerre. Et comme le Cameroun n’est pas seul pays au front, nous avons associé les orphelins des autres pays concernés. Qu’il me soit permis de remercier ici tous ceux qui ont favorisé la réalisation de cette œuvre caritative. Mes pensées vont aux grands groupes français et italiens, ainsi qu’à certaines banques installées au Cameroun, aux sociétés camerounaises. Je remercie plus particulièrement le Ministère camerounais de la Défense pour son soutien. A tous, je formule ici ma très profonde gratitude.
Tout un repas aux victimes, parents, épouses et enfants des soldats tombés sur le champ d’honneur pour défendre la patrie. Pensez-vous avoir touché la cible et atteint l’objectif ?
Je pense bien avoir touché la cible. Il fallait d’abord s’intéresser aux personnes directement touchées. De ce point de vue les orphelins, les veuves et les parents sont les principaux concernés. On aurait élargi l’échantillon avec un peu plus de moyens et même envisagé d’autres actions plus pérennes. Un ami a l’habitude de me dire qu’on ne peut tout faire à la fois. Ce n’est que partie remise.
Au départ beaucoup des personnes, y compris les institutions étatiques n’y ont pas cru. Mais pourtant vous avez réussi à mettre ensemble des personnes affligées qui ne s’étaient pas rencontrées avant date. D’où sont venus les bénéficiaires de ce coup de cœur?
Quand on débarque de Paris avec des idées ou des projets, nous ne sommes pas toujours écoutés. C’est regrettable. Dans notre cas, nous avons cherché à convaincre les autres acteurs par le sérieux du projet, la détermination de notre association, et surtout sa dimension sociale. Cette forte mobilisation a été favorisée par les chancelleries accréditées à Yaoundé. Ainsi les ambassades du Nigeria, du Tchad, du Niger nous ont aidésà mobiliser les orphelins de guerre ainsi qui les veuves. Il faut ajouter que ces pays ont assuré et garanti la sécurité des bénéficiaires. Aussi, le Ministère de la défense a joué un rôle capital dans l’identification et la sécurisation des orphelins et veuves camerounais.
Etes-vous restée en contact de manière permanente avec ces orphelins de guerre pour ce qui est de la partie camerounaise ? La guerre n’est pas finie. Bien au contraire, on dénombre au fil des jours d’autres morts au sein des forces de Défense. Ce qui ne fait qu’aggravez le nombre des orphelins. Comment entrevoyez-vous la suite ?Certaines opinions pensent à la mise en route du statut de pupilles de la Nation au bénéfice des épouses, enfants, parents des soldats tombés sur le champ d’honneur ?
Je disais qu’il fallait aller plus loin. Envisager un encadrement adéquat de ce typede population. La guerre n’est pas finie. Il y aura plus de morts et par conséquent d’orphelins et de veuves. Il faut une réflexion de fond avec les autorités publiques. C’est dans cette perspective qu’on se situera. Quant au statut de pupilles de la Nation, c’est une problématique qui se situe au-dessus du mouvement associatif. Je n’ai pas de doute que le Cameroun saura trouver de bonnes solutions. Ce n’est pas à nous de le préconiser. Déjà si certains faisaient comme nous, on soulagerait les souffrances.
La question en débat est celle aujourd’hui du renforcement de la solidarité Nationale. On parle également de la proximité des autorités qui est très attendue sur le théâtre des conflits à l’Extrême Nord. Pensez-vous que cela peut booster le moral des forces de Défense et des populations des zones septentrionales ?
Bien évidemment la solidarité nationale s’est manifestée et de quelle manière. Nul ne nie et personne ne le doute, pas moi en tout cas. Elle est vivace, cette solidarité de cœur et de moyens. Regardez les hommages rendus à nos soldats sur les réseaux sociaux. C’est la preuve irréfutable que nos vaillants soldats ne sont pas abandonnés. Bien au contraire.
On vous annonce dans la ville de Ndjamena au Tchad, dans les prochains jours, pour l’acte 2 du concept « Orphelin de guerre ». Jusqu’où, vous en êtes avec les préparatifs ? Comment sera articulée l’organisation de cette séance de retrouvaille entre les victimes de guerre ?
Le Tchad est un pays frère et ami du Cameroun concerné par la guerre contre Boko Haram. Le 29 novembre 2015 à Yaoundé, la délégation tchadienne était l’une des plus importantes. Je voulais par-là dire que le Tchad a manifesté un intérêt particulier autour de cet évènement. Aussi avons-nous pensé d’organiser la phase 2 à Ndjamena. A ce stade, nous avons pris contact et présenté un nouveau projet aux autorités tchadiennes. Sans doute, le calendrier national est chargé, nous attendons la réaction des autorités pour convenir de la mise en œuvre du projet. Je remercie une fois de plus le Tchad et ses autorités pour leur disponibilité.
Vous avez protégé le concept d’ « Orphelin de guerre » à l’Oapi. Est-ce à dire que vous voulez en faire une œuvre pérenne, de grands moments de solidarité sur la durée au bénéfice des victimes de guerre dans le monde entier ?
Déjà au niveau de la sous-région avant de parler du monde entier. Je suis convaincu que des associations œuvrent dans d’autres foyers de guerre, notamment en Syrie, en Libye, etc. Je considère notre action comme une œuvre hautement salutaire qui mérite le soutien de tous. Et toute œuvre doit être protégée, ne serait-ce que pour un laps de temps. Il faut comprendre qu’il s’agit de protéger le concept et non l’œuvre elle-même. Car les œuvres ne sont pas des inventions. Voilà qui justifie notre démarche auprès de l’OAPI. Jusqu’à preuve de contraire, je suis en honneur de sainteté avec les autorités des pays concernés par la lutte contre Boko Haram.
On vous voit, essayer de comprendre, d’aider, d’assister les démunis, les moins nantis, les faibles. D’où este ce que vous allez puiser cette simplicité et l’altruisme au service des autres ?
J’estime que chacun de nous a une vocation. Elle peut s’exprimer de différente manière. Des droits de l’homme, nous sommes tous nés égaux. Pourquoi donc cette injustice ? Les uns sont riches, d’autres pauvres. Certains aisés et d’autres pauvres. C’est le fait des humains que nous sommes. Donc l’humain doit s’investir pour faire de son semblable ce qu’il est lui-même. Je me bats à apporter aux autres le bien-être pour leur épanouissement. De ce fait je m’occupe de l’humain. C’est passionnant voire reconnaissant d’être utile à ses semblables.
Vous êtes une femme, une maman ; qui connaît la douleur d’une grossesse et celle de l’enfantement. L’essentiel de vos actions se cristallise sur la mère et l’enfant, c’est-à-dire les veuves et les orphelins, la santé, le progrès, le bien- être social. Qu’est ce qui peut expliquer que, tout tourne autour de l’enfant, de la femme, de l’humanitaire et du social ?
Je suis une mère. Et la plupart aime les enfants. En réalité c’est quelque chose d’inné. Je ne sais comment le dire ou le signifié. Pour moi, c’est un monde merveilleux, plein d’innocence. Le regard d’un enfant est un regard de vérité, de sincérité et même d’honnêteté. De plus, l’enfant c’est l’avenir, l’avenir de l’humanité. Si nous voulons avoir demain un monde meilleur, occupons-nous de nos enfants, investissons sur l’enfant car c’est l’enfant d’aujourd’hui qui fera le monde de demain.
Après le Tchad, vous allez mettre le cap sur la Guinée Equatoriale. Vous y retrouverez vos nouvelles amours sur la francophonie. Vous envisagez l’organisation de toute une semaine sur la francophonie. Comment se prépare cet autre évènement en terre guinéenne ?
Je ne saurai parler d’une organisation particulière. C’est un évènement qui nous est traditionnel dans ce pays. Nous avons le soutien des autorités nationales et de l’encadrement des pays amis. Certainement on apportera une petite touche dont je me garderai de dévoiler ici.
L’apothéose est prévue pour la journée du 20 mars qui coïncide avec les festivités marquant la célébration de la journée internationale de la francophonie. Là aussi, vous êtes au four et au moulin de la tenue de cet évènement qui se tient avec l’onction de l’ambassadeur de France en GuinéeEquatoriale. Comment envisagez-vous boucler la boucle de cette cérémonie ?
N’ajoutant pas de la confusion, les deux ne sont pas intimement liés. Comme vous avez su le dire, la Francophonie en tant qu’espace francophone de coopération est née le 20 mars 1970 à Niamey au Niger sous l’impulsion de ses pères fondateurs : Léopold Sédar Senghor, Hamani Diori, Habib Bourguiba et le Prince Norodom Sihanouk pour mettre à profit le français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue permanent des civilisations.C’est un grand jour pour la communauté francophone qui la célèbre sousle sceau de l’OIF. En Guinée équatoriale, la maison de la francophonie est lieu indiqué de cette commémoration. J’y serai pour la circonstance. Ce sera donc l’occasion d’associer d’autres évènements qui concourent à la solidarité internationale. Tel est notre vœu.
Le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, Ministre des Arts et de la Culture
Il s’agit des responsables nommés à l’Inspection Générale du Ministère des Arts et de la Culture, à la Commission de contrôle des organismes de gestion collective ainsi qu’à la Commission d’arbitrage créée par la Loi n° 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteurs et aux droits voisins.
Par décret en date du 05 février 2016, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a nommé Monsieur Roger Théophile EYANGO, Inspecteur Principal de la Documentation, Inspecteur des Services n°1 au Ministère des Arts et de la Culture et le 27 janvier 2016, le Ministre des Arts et de la Culture a signé deux décisions constatant la composition d’une part de la Commission de contrôle des organismes de gestion collective et d’autre part de la Commission d’arbitrage créée par la loi n°2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteurs et aux droits voisins. Ont ainsi été nommés à la commission de contrôle : Président : Monsieur NGACK MAHOP Christophe, Inspecteur d’Etat, Administrateur Civil Principal, désigné par un arrêté en date du 7 janvier 2016 du Premier Ministre, Chef du Gouvernement et comme Membres : Oumarou MANA MADI, Conseiller Principal de jeunesse et d’animation, Directeur des Spectacles et des Industries Créatives au Ministère des Arts et de la Culture ; MEVOUA Benoît Placide, Magistrat du 3ème grade, Sous-directeur des autres affaires non répressives et du sceau au Ministère de la Justice; Pr. TCHEUWA Jean Claude, Maître de Conférences, Agrégé de droit public, Chef de division des Affaires Juridiques par intérim au MINATD ; MBIDA Reine, Inspecteur des Impôts, Chargé d’Etudes à la division des Affaires Juridiques au MINFI. Et à la commission d’arbitrage, c’est Madame ABOMO Marie-Louise, Magistrat hors hiérarchie, Conseiller à la Cours suprême qui est la présidente avec pour Membres ABANDA MAYE Armand, Journaliste principal, Drac Nord-Ouest; ESSOME SILIKI Pauline, Magistrat 4ème grade, Chef de division du Contentieux de l’Etat au Ministère de la Justice; MAIRO née MOUALA GUIETSING Elisabeth, Inspecteur n°1 au MINATD.
Par ailleurs le 15 février 2016, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi a signé l’arrêté nommant, comme Secrétaire Permanent de la Commission de contrôle des organismes de gestion collective, le Docteur SEUNA Christophe, Chargé de cours à l’Université de Yaoundé II-Soa, Consultant international en Propriété Intellectuelle.
Le 24 février 2016 au cours de la cérémonie d’installation de ces nouveaux responsables, le Ministre des Arts et de la Culture leur a rappelé leurs principales missions. « A Monsieur Roger Théophile EYANGO, en tant qu’Inspecteur des Services n°1 au Ministère des Arts et de la Culture,Il vous sera demandé, en particulier, de concert avec l’Inspection Générale, d’informer le Ministre sur la qualité du fonctionnement et du rendement des services ; de contrôler les structures sous-tutelle, ainsi que les organismes rattachés ; d’évaluer les performances des services par rapport aux objectifs fixés et de mettre en œuvre la stratégie de lutte contre la corruption, ceci en rapport avec la Commission Nationale Anti Corruption (CONAC) et d’accomplir toute mission qui vous sera confiée par le Ministre » a dit le Ministre Mouelle Kombi.
Le Président et les membres de la Commission de Contrôle des organismes de gestion collective, doivent donc s’approprier la loi n° 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins ; le décret n° 2015/3979/PM du 25 septembre 2015 fixant les modalités d’application de ladite loi ; l’arrêté 090/CAB/PM du 29 septembre 2015 portant organisation et fonctionnement de la Commission de contrôle des organismes de gestion collective.
Mais il s’agira beaucoup plus pour le Président de procéder à l’organisation et à la supervision des concertations et des négociations entre les organismes de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins, ou entre ces derniers et les tiers ; d’œuvrer à obtenir des convergences de vues lors des différentes négociations ; de procéder à un règlement à l’amiable des différends lorsque votre structure est saisie d’accord parties, sans préjudice des compétences reconnues à la Commission d’arbitrage ; de s’assurer du respect des clés de répartition des redevances fixées et de la régularité des opérations de facturation, de perception et de répartition etc. Il faut noter qu’il sera assisté dans cette tâche par le Secrétaire Permanent de la Commission de Contrôle des organismes de gestion collective, qui sera particulièrement chargé du suivi du fonctionnement de l’ensemble des organismes de gestion collective. A ce titre, il aura à assurer, auprès de la Commission, des tâches techniques, administratives et financières. Telles que la préparation des sessions de la Commission ; le secrétariat des travaux ; l’exécution et/ou la mise en œuvre des délibérations de la Commission ; la préparation du budget de la Commission et de la soumission à son adoption.
Pour le Ministre des Arts et de la Culture, ces différents responsables et collaborateurs ont ainsi « la lourde responsabilité de donner vie au nouveau corps normatif et organique structurant le droit d’auteur au Cameroun ».
Il a été nommé chef de la Division de la promotion des relations publique et de la communication au Ministère de l économie, de la planification et de l’aménagement du territoire . Son parcours en bref.
Alex Mimbang n’est plus le Directeur Commercial et Marketing de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun(SOPECAM).Il vient de déposer ses valises au Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, où il a été nommé Chef de la Division de la promotion des relations publiques et de la communication, le 29 février 2016. Beaucoup de camerounais le découvrent à la télévision nationale(CRTV) d’abord pendant qu’il y effectue son stage en 1994 et surtout pendant sa période de collaboration comme reporter au service des sports entre octobre 1994 et février 1998.
Après l’obtention de son Baccalauréat Série D, au Lycée d’Abong-Mbang en juin 1988, et le Diplôme des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(DSTIC) à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(ESSTIC) de l’Université de Yaoundé II, en novembre 1995, Alex Mimbang dépose d’abord ses valises au Ministère de la Communication(Mincom) en novembre 1995 où il est tour à tour Cadre à la Direction des Affaires Générales, Service des Observatoires et de la Réglementation en novembre 1995, puis Chargé d’Etudes assistant au Secrétaire Général entre mars 1996 et Février 1998, année au cours de laquelle il est détaché du Ministère de la Communication pour la Cameroon Radio and télévision(CRTV).En mars de la même année il est du coup Attaché au Rédacteur-en-Chef central, un poste qu’il occupe jusqu’en février 2001. La passion et l’amour du travail bien fait vont permettre à ce journaliste, qui voit le jour le 05 mai 1967 à Nguélémendouka (département du Haut-Nyong, Région de l’Est), de s’imposer très rapidement au sein de la Rédaction télé.
En 2003, il devient Grand Reporter à l’Assemblée Nationale pour s’occuper du Suivi quotidien des activités et de la conception et réalisation d’émissions spéciales. Alex Mimbang sera aussi nommé Adjoint au Chef Service Politique TV entre 2001 et 2005.Son travail consistera à assurer la Coordination administrative de ce service, le Suivi des opérations de collecte, de traitement et de diffusion des informations à caractère politique, ainsi que la Réalisation de magazines politiques d’opportunité et l’Elaboration de plans médias de couverture de grands évènements politiques. Véritable journaliste de la télévision, son visage marque les téléspectateurs pendant le journal de 20h30 qu’il présente de janvier 1999 à avril 2008.Alex Mimbang séduit aussi les fidèles du magazine d’actualités politiques « Droit de regard », qu’il conçoit et présente de mai 2003 à décembre 2006 et ceux de « Présidence Actu »,magazine télévisé bimensuel de 52 minutes consacré aux activités du Président de la République, Paul Biya. Alex Mimbang monte de plus en plus en puissance, par son travail, et finit par se voir nommer Chef Adjoint de la Cellule des Reportages du Président de la République, à la Divisions des Reportages Spéciaux. Un poste qu’il occupe de novembre 2005 à février 2007.Ses responsabilités, dit-il, étaient alors d’assurer la Collecte et le traitement des informations sur les activités présidentielles, d’Elaborer les plans medias, d’assurer la Couverture médiatique des évènements, ainsi que la Coordination et l’encadrement des équipes avec en prime la réalisation de magazines et documentaires divers.
En mars 2008 lorsqu’Alex Mimbang dépose ses valises à la Capital Financial Holdings Cameroun (Groupe Commercial Bank), comme Sous-directeur chargé de la Communication, le public, les téléspectateurs et plusieurs confrères sont tous surpris de ce départ de la CRTV. « Je suis parti de la CRTV pour des raisons personnelles » dit-il. Mais le journaliste a sans doute voulu se donner un nouveau challenge : la Coordination de l’ensemble des activités de communication à l’échelle de ce groupe. Il s’est ainsi chargé de l’Elaboration de la politique de communication du groupe commercial Bank, la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de communication du groupe, l’organisation et la mise en place de la sous-direction de la communication, la gestion des relations presse, le coaching des Dirigeants et l’administration des projets liés à la communication.
En décembre 2010, Alex Mimbang quitte la Capital Financial Holdings Cameroun. Il est nommé le 28 décembre de la même année Directeur Régional pour le littoral de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun(SOPECAM).Il prend fonction en janvier 2011.La même année il devient Editorialiste. A peine 11 mois passés à Douala, il est nommé le 25 décembre 2011, Directeur Commercial et Marketing de la SOPECAM. C’est désormais au Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire que Alex Mimbang va faire valoir son savoir et son savoir-faire.
Des informations qui vont sans doute édifier d’avantage les consommateurs sur cette révolution technologique porteuse de changements.
Au Cameroun, le débat sur l’existence et le fonctionnement de la quatrième Génération des réseaux mobiles (4G) bat toujours son plein. Les entreprises de téléphonie mobile essayent autant que faire se peut d’apporter des éclairages sur cette nouvelle technologie. Afin d’édifier les consommateurs. Au cours du premier forum national des Journalistes TIC et Télécoms organisé le 18 février 2016 à Yaoundé par le Cabinet IMS sous le thème « La 4G en questions, tout savoir sur une révolution technologique porteuse de changements », les responsables d’Orange Cameroun ont « déballé » leur part de vérité. Pendant ce forum qui a réuni une vingtaine de journalistes de la presse publique et privée, les experts d’Orange Cameroun, après avoir expliqué aux hommes de médias que « la 4G est un réseau uniquement internet, dix fois plus rapide que la 3G », ont indiqué les types d’usage de la 4G d’Orange Cameroun. En effet elle peut permettre de regarder les vidéos sans interruption, suivre les programmes en Haute Définition(HD) même en déplacement, partager les photos sur les réseaux sociaux, télécharger des applications instantanément, jouer en réseau sur son portable, rechercher des informations de manières ultra-fluide. Les ingénieurs d’Orange Cameroun ont aussi parlé des usages business de cette 4G par les entreprises qui peuvent accéder aux applications métiers de leurs entreprise partout à tout moment et en sécurité ; accéder au très haut débit pour faire face aux nouveaux enjeux de l’e-business, échanger de grandes quantités de données en peu de temps, synchroniser et partager les données en toute sécurité en ligne ; accéder partout, n’importe où à partir de n’importe quel terminal. Par ailleurs, pour accéder à cette 4G, il faut être dans la zone de couverture, avoir un terminal compatible et avoir une Sim 4G. Mais les participants de ce forum ont retenu que pour l’instant la 4G d’Orange Cameroun n’est pas encore lancée sur le plan commercial. « La 4G est en expérimentation chez Orange. Sur le plan commercial on ne l’a pas encore lancé. Nous attendons que toutes les conditions soient remplies pour lancer la 4G » a expliqué M. Samuel Ngondi Eboua, Directeur des Relations Institutionnelles de Orange Cameroun.
Bon à savoir, avant la quatrième Génération des réseaux mobiles (4G), il ya d’abord eu la 1G de 1973 à 1980, puis la 2G en 1990, la 3G en 2001 et la 4G en 2010. Et La 5G sera probablement disponible en 2020, dit-on à Orange Cameroun.
Des habitants de Douala et des villes environnantes éprouvent de sérieuses difficultés pour accéder à l’eau potable depuis quelques jours à cause des longues coupures d’eau qui touchent les six communes urbaines d’arrondissement de la métropole économique du Cameroun.
Si certains quartiers, notamment ceux qui se trouvent en périphérie à l’instar de Kotto dans le 5è arrondissement, Log-Bessou à Douala 3è ou Mabanda dans le 4è arrondissement sont habitués à ces interminables coupures, le phénomène s’est transporté dans les quartiers administratifs et résidentiels à l’exemple de Bonanjo, Bonapriso et Bali dans le 1er arrondissement. « nous sommes obligés de recourir aux forages et aux puits pour nous procurer un peu d’eau, ce qui n’est pas chose aisée, au regard de la longue file humaine qui a pris d’assaut ces points particuliers de distribution d’eau », explique une habitante du quartier Bali. Le phénomène est devenu banal de voir des personnes portant des bidons et autres récipients à la recherche d’un point d’eau pour se ravitailler.
Une situation difficile, d’autant qu’il « y a lieu d’avoir des réserves sur la qualité de cette eau, car si pour l’eau des forages distribuée par des sociétés industrielles on est rassuré, tel n’est pas le cas pour l’eau des puits dont la qualité reste douteuse», s’indigné un riverain du quartier résidentiel Bonanjo. Parfois, témoignent des populations, « il arrivait que l’eau coule un peu la nuit. Actuellement, il n’en est rien. Quel que soit l’heure, les robinets sont secs ». L’inquiétude des habitants de Douala se justifie surtout si on prend en compte la saison sèche qui sévit actuellement à Douala avec des températures dépassant 35° à l’ombre et dont l’une des conséquences est l’apparition du choléra du fait de la consommation d’une eau impropre. Malgré cette situation difficile, les responsables de la Cameroon water utilities corporation (CAMWATER) et de la Camerounaise des eaux (CDE) ne donnent aucune justification à ces longues coupures d’eau qui touchent tous les quartiers de la ville de Douala.
Adoum Garoua, Ex Ministre des Sports et de l’éducation physique
Selon le journal La Météo, la police des frontières a ordre d’empêcher à certaines personnalités de quitter le Cameroun. Adoum Garoua (ancien ministre des Sports et de l’Education physique), André Nguidjol (ancien directeur administratif de l’équipe nationale), Jean William Sollo (ex-Dg de la Cameroon water utilities corporation) sont de ceux qui sont assignés à rester à la disposition de la justice. Sous le coup d’enquêtes judiciaires pour diverses affaires, ces anciens gestionnaires de crédits en délicatesse avec les fonds publics ont désormais les déplacements restreints.
Dans l’article écrit par notre consœur Nadine Bella, on retient que « Dans le cas d’Adoum Garoua, de sources policières rapportent que le message-porté du délégué général à la Sûreté nationale à ses éléments postés au niveau des frontières restreignant les mouvements de l’ancien patron des Sports fait suite à une instruction du procureur général près le Tribunal criminel spécial (Tcs). Pour une version plus large, il se susurre que Justine Aimée Ngounou aurait manifestement repris à son compte, les résultats des enquêtes menées en janvier 2015 par le Contrôle supérieur de l’État (Consupe) sur l’utilisation des fonds débloqués par le gouvernement et les retombées de la participation du Cameroun à la 19ème coupe du monde de football séniors déroulée du 12 juin au 13 juillet 2014 au Brésil. Qu’on se souvienne comment membres du comité de normalisation, staff technique et administratif des Lions indomptables, journalistes ayant pris part à cette débâcle, pour ne citer que ceux-là, ont tour à tour été entendus par les inspecteurs d’État du Consupe. Suite au rapport de cet organe qui avait décelé certaines surfacturations, le gouvernement du Cameroun va envoyer une commission rogatoire au Brésil pour vérifier de l’exactitude des déclarations de certains responsables de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et ceux du ministère des Sports et de l’Éducation physique. De manière concrète, il était question pour les gardiens de la fortune publique de voir qui a fait quoi au sein de la délégation camerounaise manifestement pléthorique (constituée d’amis, parents et autres imposteurs n’ayant aucun rapport avec la Coupe du monde) et surtout établir qui a pris beaucoup de libertés avec les fonds publics. »
Notre consœur explique que « dans l’objectif de tenir les délais, l’équipe du Consupe a été divisée en deux groupes. L’un a séjourné pendant trois semaines au Brésil en juin 2015, l’autre au ministère des Sports et de l’Éducation physique et à la Fecafoot. La synthèse des observations des deux équipes constitue le rapport final de la mission. On pense donc que c’est le fruit de ce rapport transmis en haut lieu qui produit aujourd’hui ses effets. Officiellement, Adoum Garoua va soutenir, au lendemain de la débâcle des Lions indomptables, que les milliards débloqués par le gouvernement n’ont pas totalement été utilisés. Sans pour autant s’expliquer sur le milliard aujourd’hui querellé, Adoum Garoua s’était juste contenté de dire, lors des traditionnelles questions-réponses à l’hémicycle, qu’«à ce stade de notre participation à la Coupe du monde au Brésil, nous n’avons pas tout dépensé, et il y aura de l’argent qui sera reversé au Trésor public.»
Selon lui, la délégation camerounaise comportait un volet sportif (50 personnes) et le volet officiel, «composé des représentants des grands corps de l’État à savoir la présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale, les services du Premier ministre, certains ministères techniques», chaque volet étant chargé de supporter ses charges finit-on par apprendre à la fin de cet article.La suite , on l’attend.
Mouhtar Ousmane Mey, Secrétaire Général du Ministère des Arts et de la Culture et Président de la Commission des Arts et des Lettres, pendant son discours d’ouverture des travaux
Les travaux présidés par Mouhtar Ousmane Mey, Secrétaire Général du Ministère des Arts et de la Culture, et Président de cette Commission, étaient axés sur l’examen de 148 dossiers répartis sur diverses rubriques.
Depuis leur installation le 29 octobre 2015, c’est la première fois que le Président et les membres de la Commission des Arts et des Lettres se sont retrouvés hier jeudi 3 mars 2016 à la Centrale de Lecture Publique à Yaoundé. Cette Instance consultative est aux côtés du Ministre des Arts et de la Culture pour lui donner ses avis sur des initiatives et entreprises relevant de diverses matières de l’action publique culturelle formulée autour de trois grands axes structurants à savoir la promotion progressive de la créativité et l’amélioration de la production littéraire et artistique ; l’exploitation, la conservation et la valorisation de la mémoire collective nationale dans les multiples registres du patrimoine matériel et du patrimoine immatériel ; le développement de l’animation culturelle par la dynamisation accrue des évènements culturels nationaux et locaux.
Pour le Président de la Commission des Arts et des Lettres, « La valorisation du statut de l’artiste et l’amélioration de sa condition de vie et de travail est une quête permanente, et les ressources du Compte d’Affectation Spéciale peuvent y contribuer de manière significative. Ceci concerne évidemment les créateurs locaux, tout comme ceux de la diaspora ». M. Mouhtar Ousmane Mey ajoute à cet effet que « nous veillerons à donner des avis pertinents susceptibles, d’encourager la créativité, de soutenir la productivité et d’apporter un label de crédibilité et de viabilité aux projets d’œuvres artistiques et littéraires, dans tous les domaines de l’expression culturelle à savoir : Les arts de la scène(théâtre, musique, danse), les arts plastiques(sculpture, peinture, céramique), les arts graphiques et cinématographiques évidemment les arts littéraires dans leurs dimensions orale et écrite sans oublier les arts spécifiques et premiers tels que la mode, le design et la coiffure ». Pour cette première session de la Commission, 148 dossiers seront examinés soit 73 pour la musique, 37 pour l’audiovisuel, 19 pour les festivals et 19 dossiers pour la littérature. L’examen de ces dossiers devra se faire dans « la transparence » et « aboutir à des réalisations effectives et suivies d’œuvres concrètes, de manifestations tangibles » a déclaré M. Mouhtar Ousmane Mey qui a indiqué que le travail doit se faire « selon les lois, règlements et traditions républicaines ainsi qu’en fonction des directives majeures de la politique culturelle nationale définie par le Président Paul Biya ». Le Président de la Commission des Arts et des Lettres s’est aussi voulu rassurant : « Nous allons travailler en tenant compte de la pertinence et la cohérence des œuvres, en plus de la qualité, le caractère innovant et original, tout en accordant un accent particulier aux œuvres authentique et esthétique ».
Des soldats d’une élite d’élite de l’armée camerounaise en patrouille
Selon le quotidien privé Le jour, les critères de démobilisation et les conditions du rapatriement de ces soldats par l’Onu restent pour le moment inconnus
L’effectif du bataillon de l’armée camerounaise actuellement déployée dans la Mission intégrée multidimentionnelle de stabilisation des Nations Unies en République Centrafricaine (Minusca) vient d’être réduit. Selon le quotidien camerounais Le jour, édition du vendredi 04 mars 2016, le contingent était constitué au départ d’environ 950 hommes. Par contre, le site internet de la Minusca précise que le contingent camerounais comptait 1260 hommes et femmes. De cet effectif, environ 205 casques bleus camerounais en activité sur le territoire centrafricain ont été rappelés au Cameroun. Les critères de démobilisation et les conditions de rapatriement de ces casques bleus restent inconnus. Le journal qui donne l’information, précise que ces hommes démobilisés du contingent camerounais auraient dans un premier temps été rassemblés dans un camp nommé Beloko, situé à environ huit kilomètres, non loin de la frontière camerounaise. Depuis peu, ils sont progressivement rapatriés et sont appelés chacun à rejoindre son unité. Certains auraient déjà été aperçus à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Le bataillon camerounais en Centrafrique apporte pourtant sa contribution dans la pacification du pays. Il a notamment participé à plusieurs opérations de désarmement, de sécurisation des villes, de restauration de l’autorité de l’Etat et de protection des civils. Des actions qui lui ont permis de ramener le calme dans les villes du pays, à l’instar de Bouca, alors sous la menace constante de bandes armées.
C’est le 15 septembre 2014 que le tout premier contingent camerounais de la Minusca est arrivé à Bangui, à la suite du transfert de responsabilités de la Misca. Son Etat-major est basé à Bossangoa, avec une présence dans plusieurs régions du pays à savoir Bangui, Poua, Bozoum, Cantonnier, Bouca, Beloko, Batangafo, Baoro, Bocarango, Ndele, Kaga bandoro, pour ne citer que celles-là.
C’est un spectacle organisé par le label Bana Ba Sawa Eventz Germany(BBSEVENTZ).
Grace Decca est attendue dans la ville d’Essen en Allemagne où elle se produira le 4 juin 2016, a appris yaoundeinfo.com. Le label BBSEVENTZ, organisateur de cet évènement, affirme que tout sera mis en œuvre pour que ce spectacle se déroule dans de meilleures conditions. C’est donc un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les fans de cette « princesse » de la musique Camerounaise et Africaine. Mais aussi pour tous les amateurs de la bonne musique.
6ème d’une famille de 11 enfants, Grace Decca vient dans la musique grâce à son grand frère (Ben Decca) avec qui elle commence à faire les chœurs en 1984. Son 1er album solo sort en 1989 chez Issimo Productions. Elle est issue d’une famille d’artistes très connus au Cameroun, son arrière grand père maternel (Lobe Lobe Rameau qui est l’un des pionniers du Makossa) était musicien, son oncle également (le feu Eboa Lotin). Elle a sa petite sœur (Dora Decca) qui a sorti son album dont le titre est Aphrodite. Grace produit aussi de jeunes chanteurs dont son petit frère Isaac Decca. Côté études, elle est titulaire d’un 3émé cycle DEA en communication (sciences de l’éducation). Son nouvel album mouna, sorti en 2015, et qui met en vitrine la musique gospel, sera sans doute présenté au public au cours de ce concert qui s’annonce à la fois festif et romantique.
Bachirou Boubacar, président de la communauté camerounaise au Bénin
Ils sont des milliers de Camerounais à élire résidence au Bénin, un pays de l’Afrique de l’Ouest situé entre le Togo et le Nigéria. Comment se débrouillent ces populations camerounaises immigrées au Bénin, quelles sont leurs difficultés au quotidien, quelles sont leurs attentes vis-à-vis du pouvoir central de Yaoundé et des autorités de leur pays de résidence ?Bachirou Boubacar (photo), président de la communauté camerounaise au Bénin nous livre dans cette interview, tout ce qu’il faut savoir sur cette communauté très dynamique dans le monde des affaires. Lire l’intégralité de l’entretien
Bonjour M. Bachirou Boubacar, présentez-vous à nos lecteurs.
Bachirou Boubacar : Merci d’avoir pensé à nous ici au Bénin, je m’appelle M. Bachirou Boubacar. Je suis Camerounais, je suis de l’extrême Nord, de Maroua. Je vis au Bénin et je suis le président de la communauté camerounaise en République du Bénin.
Afreepress : Alors dites-nous, lorsqu’on est camerounais au Bénin, comment se débrouille-t-on pour établir des pièces administratives?
Bachirou Boubacar : Oui, je dois reconnaître que c’est une difficulté. C’est une situation difficile que nous sommes en train de vivre. C’est une difficulté majeure vu le nombre de Camerounais qui s’installe aujourd’hui en Afrique de l’Ouest. Ils sont entre le Bénin, le Togo, le Burkina, le Mali. Cette situation restera toujours une grande difficulté pour nous tant qu’on aura pas un consulat.
Mais dans ce cas, à qui revient la responsabilité de la création d’un consulat dans ces pays ?
Bachirou Boubacar : Le consulat se créé entre les deux pays, entre le Cameroun et le Bénin ou entre le Cameroun et le Togo. Moi, je dis bien que c’est dû au manque d’informations. Parce qu’il faudra à chaque fois que nous donnions les informations de ce qui se passe dans nos pays de résidence. Nous sommes bien installés, nous sommes bien accueillis et nous n’avons pas une certaine difficulté dans ces pays, le gouvernement nous reconnait nos droits mais il me semble que nous-mêmes, de notre côté nous n’avons pas encore demandé à avoir un consulat parce que ces pays ont des consulats chez nous, ils ont des ambassades aussi chez nous. C’est peut-être parce que nous n’avons pas encore pu faire la demande que les choses traînent.
Je pense bien que c’est à cause de cela. Mais il faut reconnaitre que ça devient déjà un handicap. Aujourd’hui, nous ne parlons pas seulement des Camerounais d’origine, mais aussi des Béninois et des Togolais parce qu’il y a des liens familiaux qui se sont créés entre des ressortissants camerounais installés dans ces pays et les populations de ces pays. Des enfants y sont nés. Donc ce qui est important est d’avoir un consulat car, chaque pays ici en Afrique de l’Ouest est devenu un cas majeur pour nous parce qu’il y a des naissances qui ont lieu, il y a des papiers qu’on doit établir pour ces enfants, il y a des passeports qui expirent. Il y a des fois des demandes de cartes d’identités nationales, il y a des fois des demandes de cartes consulaires par rapport aux activités que nous menons ici. Pour établir des cartes, il faudra se déplacer et parcourir des fois 1000 à 1500 km vers le Nigeria ou la Côte d’Ivoire pour aller faire un papier. Donc c’est un sujet qui nous tient vraiment à cœur.
Comment alors êtes-vous organisés pour faire face à toutes ces difficultés ?
Bachirou Boubacar : En tant que président de la communauté camerounaise. Dès que j’ai été élu, j’ai fait un voyage au Togo, au Burkina, au Mali, au Niger. Je suis allé aussi à Abuja pour rendre compte à notre Haut-Commissaire pour lui parler de ces différentes communautés camerounaises qui vivent dans ces pays. Normalement c’est seulement au Bénin que je me devais de le faire parce que j’ai été élu comme président de la communauté camerounaise au Bénin et non de toute la sous-région. Mais nous avons toujours des sollicitations des personnes qui se déplacent du Togo, du mali, du Niger vers le Bénin pour demander du soutien. Le Haut-Commissaire installé à Abuja nous a permis de regrouper les demandes de visas des personnes qui souhaiteraient se rendre au Cameroun. Nous nous chargeons ensuite de lui envoyer ces demandes pour étude. Au niveau de notre communauté ici, les principaux problèmes que nous rencontrons portent sur les frères camerounais qui sont rapatriés d’Europe et qui reviennent ici au Bénin. Au moment où ils partaient, ils se font établir des papiers d’autres nationalités que ce soient ceux du Togo, du Bénin, du Mali… pour voyager en Europe pour essayer de cacher un peu leur identité. Alors dans le cas où ils se retrouvent devant la police là-bas pour être rapatriés, on les ramène dans le pays qui se trouve sur leurs papiers. Parfois on les dépose au Togo et ils vont se déplacer de là pour revenir vers nous à Cotonou.
La façon dont nous les aidons est de les mettre dans des voitures de convoi en partance pour le Cameroun. Ce sont des voitures d’occasion que les Camerounais viennent acheter ici au Bénin. Nous avons beaucoup de collaboration et d’entente avec ces Camerounais qui acceptent de nous aider en transportant ces frères. Mais ce qui est dommage, c’est que certains reviennent pour essayer encore l’aventure européenne. C’est l’une de nos difficultés.
La deuxième difficulté que nous avons porte sur les décès. On peut nous appeler tout à l’heure qu’un Camerounais est mort au Togo. La plupart du temps c’est le Bénin qu’on appelle. On nous demande d’informer la famille, d’informer les proches etc. Et puis, on procède à une collecte de fonds pour faciliter le rapatriement.L’autre difficulté porte sur les maladies. Vous avez une personne qui est en bonne santé et qui sort le matin pour ses activités et soudain qui tombe gravement malade. Nous intervenons aussi dans le cas des accidents impliquant des voitures ou des personnes de nationalité camerounaise. Nous intervenons également lorsque des personnes de nationalité camerounaise sont en conflit avec la justice de leur pays hôte. Nous avons actuellement 23 Camerounais en prison ici au Bénin. Au Togo nous n’avons pas le chiffre mais au Niger nous savons qu’il y a 7 personnes à Niamey et une personne à Zinder. Les 27 personnes qui sont au Bénin, il y a quatre qui sont à la prison de Ouida, deux personnes à Parakou et le reste se trouve à la prison centrale de Cotonou.
Et vous-même en tant que président, comment vous débrouillez-vous pour faire face aux besoins financiers qu’induit votre tâche ?
Bachirou Boubacar : Dieu faisant bien ses choses, je me débrouille. Au départ je n’étais pas arrivé au Bénin pour gérer la communauté camerounaise ici. Je suis d’abord un homme d’affaires, je suis styliste et modéliste j’ai un atelier de couture, j’ai une entreprise qui fait dans le transit de véhicule et je suis dans le commerce de véhicules d’occasion. Nous avons aussi travaillé avec des hôtelleries par rapport à l’accueil des camerounais qui viennent au Bénin. Ce sont ces petites et moyennes entreprises qui nous permettent d’aider nos ressortissants. Vous savez qu’on dit que celui qui a géré une communauté dans un pays, peut gérer le pays. La communauté n’a pas d’ethnie, elle n’est pas régionale. C’est un Etat. Une communauté c’est un Etat. Tout camerounais qui vient ici est un frère, qu’il soit musulman, qu’il soit chrétien, qu’il soit Douala, qu’il soit Ewondo, qu’il soit nordiste ou sudiste est un frère. Je les considère comme ainsi et je crois que je suis à une école supérieure à toutes les études que je peux faire dans ce monde parce que ça m’a permis de comprendre quel sont les niveaux d’esprit et de pensée de tout le monde. Mais aussi l’état de faiblesse de l’homme lorsqu’il se retrouve dans des difficultés et qu’il n’a personne pour le soutenir.
Raison pour laquelle je suis allé chez moi et j’ai été candidat à la mairie de Maroua 2ème. On n’a pas eu la mairie mais je suis conseillé de la mairie de ma province au Cameroun.
Y a-t-il une chance de vous voir un de ces jours au Togo pour installer vos affaires ?
Bachirou Boubacar : Oui c’est mon souhait le plus absolu puisque je suis resté pendant un an au Togo. Je fréquentais beaucoup le TP3, j’ai connu là-bas des douaniers qui sont vraiment gentils et respectueux. Je dis toujours à mes amis que le moral du Togolais est supérieur à la moyenne africaine. C’est une personne accueillante qui connait le respect et le droit de tout un chacun. Mon souhait est donc d’aller au Togo et d’être installé comme je suis installé au Bénin.
Voici en intégralité la lettre de protestation du Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC, au pouvoir) l’honorable Peter William Mandio adressée au Directeur Général de ENEO, société en charge de la production, la distribution et la commercialisation de l’électricité au Cameroun. La rédaction de yaoundeinfo.com l’a reçue via les réseaux sociaux.
La lettre de protestation du Député du parti de Paul Biya
Pr.Maurice Kamto, Président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC)
Ce Message du Président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) à la femme camerounaise à l’occasion de la journée internationale de la femme célébré le 8 mars 2016 est parvenu à notre rédaction ce dimanche 6 mars 2016. Lisez.
Chères mamans, femmes et filles du Cameroun, mes chères compatriotes.
Comme chaque année, vous allez célébrer dans quelques heures une nouvelle édition de la journée internationale de la femme. Cette 31ème édition a été placée sous le thème fort évocateur : «Egalité de sexes et autonomisation des femmes : gagner le pari, surmonter les obstacles».
Depuis sa création en 1986, les autorités de notre pays veulent imposer à cette journée une connotation qui n’honore pas la femme camerounaise. D’années en années, les clichés se suivent et se ressemblent. Les pouvoirs publics ont transformé cette importante journée en une fête du port du pagne, à travers l’organisation de défilés géants avec des messages partisans qui n’ont rien à voir ni avec la quête de l’égalité par les femmes, ni avec la recherche de la dignité et de la reconnaissance de celles-ci. Ce folklore mal inspiré a pour seul objectif , l’infantilisation de la femme camerounaise. Ce n’est pas cette image-là que nous, au MRC, avons de la femme camerounaise. Elle n’est pas, suivant une réputation méritée, seulement belle. Elle est intelligente, forte et travailleuse.
Comme vous le savez, cette année, c’est une fête qui se déroulera dans un contexte très particulier. En effet, notre pays traverse l’un des moments les plus tristes de son histoire, avec la guerre non conventionnelle que la secte « Boko Haram » impose à nos populations, en particulier celles de la Région de l’Extrême-Nord, et à laquelle nos vaillantes forces de défense et de sécurité font face avec héroïsme. Je vous exhorte à avoir une pensée profonde, et là où cela est possible un geste de solidarité et de compassion pour les orphelins, les veuves et les veufs meurtris par cette ignoble barbarie.
Chères mamans, chères sœurs,
La fête doit nous aider à oublier le temps d’une journée nos difficultés quotidiennes, mais elle ne peut pas effacer la réalité profonde de notre société dont vous êtes le socle. Accordons-nous un tout petit instant pour regarder cette réalité en face. Le chômage des jeunes, vos enfants, demeure chronique. L’eau potable et l’électricité demeurent des denrées rares et hors de portée de la grande majorité des familles camerounaises. Les soins de santé de base, que tout État normal a l’obligation d’assurer à sa population, sont un luxe dans notre pays, et la déchéance de notre système de santé n’épargne aucun Camerounais ordinaire, fût-il du corps médical. Je pense au récent décès subit à Douala de cette jeune femme médecin, faute de soins appropriés qui lui auraient permis d’accoucher dans de bonnes conditions.
Pouvait-on imaginer un seul instant que plus de 50 ans après l’indépendance, des femmes mouraient encore dans notre pays de suite d’accouchements difficiles, faute de soins adéquats ? Pouvons-nous rester silencieux devant un tel drame qui met directement en cause le système de santé dans notre pays ? Non, nous avons le droit de nous indigner, et la femme camerounaise a le devoir de réfléchir à son sort.
Femmes camerounaises de nos villages et des quartiers pauvres de nos villes, votre vaillance et votre ténacité ne sont plus à démontrer ; vous êtes celles-là qui, aujourd’hui, doivent soutenir toute la famille grâce à vos petites activités de débrouillardise, au moment où la plupart des hommes sont réduits au chômage et contraints à rester à la maison, faute d’une véritable politique de soutien et d’accompagnement qui leur aurait permis de se reconvertir dans des métiers comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, et j’en passe. A vos enfants, ceux qui ont la charge de gouverner demandent de retourner au village cultiver la terre, mais on ne sait quelles terres ni avec quels moyens. Allez-vous continuer à vous nourrir de promesses fallacieuses qu’ils vous servent d’années en années ?
Dans mon discours de l’année dernière à la même occasion, j’insistais sur la nécessité de rendre effectif dans notre pays l’égalité des droits des femmes par rapport aux hommes, dans tous les secteurs de l’activité sociale, économique et de la conduite des affaires du pays. Je cherche en vain des progrès à ce sujet. Pire, les femmes continuent de subir des violences conjugales inqualifiables. Combien sont-elles qui sont chassées de leur foyer conjugal selon les humeurs des leurs époux ? Comment oublier ces jeunes filles éventrées et dépecées dont on retrouve les corps éparpillés dans nos grandes villes ? Comment oublier cette jeune fille du quartier Kotto à Douala, brillante jeune élève qui s’est vue ôter la vie de manière atroce par son petit ami ? Comment ne pas évoquer la petite Eva, cette enfant tuée à la fleur de l’âge à Douala, qui est devenue le symbole de la lutte contre les crimes rituels auxquels le gouvernement ne s’attaque pas résolument ?
Face à ces souffrances des femmes, au martyr de nos filles, le régime en place est préoccupé par une seule chose : s’agripper au pouvoir par tous les moyens, y compris les plus sordides. Occupé qu’il est à orchestrer d’abjectes motions de soutien et des appels honteux à une candidature et à l’anticipation de l’élection présidentielle, ces compatriotes qui prétendent parler en vos noms, n’ont pas le temps pour régler les problèmes de la société camerounaise, et ceux des femmes en particulier, dans un pays où celles-ci font 55% de la population totale. Quelles sont les structures et infrastructures mises en place pour permettre à nos mamans de pouvoir écouler leurs productions agricoles dans les grands centres ? Qu’ont-ils fait en matière de transport urbain, depuis l’alerte donnée par nos enfants, étudiantes et étudiants, sur les conditions de transport moyenâgeux pour aller suivre leurs cours dans des conditions inhumaines. Même à l’occasion de cette fête du 8 mars, qui est censée être un moment où chacun doit faire un effort pour vous entendre, ils vous bâillonnent, interdisent vos réunions publiques pourtant régulièrement déclarées. Ils n’ont que faire de vos problèmes.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) vous propose de tourner la page d’un régime qui en 33 ans, n’a pas pu vous sortir de la misère, et ne le fera jamais. Ce régime est en voie de manipuler, une fois de plus, notre Constitution dans le seul souci de confiscation du pouvoir. Ne vous laissez plus berner,! Tout est possible, et tout dépend de vous, car lorsque la femme s’engage aucun obstacle ne résiste.
Inscrivez-vous massivement sur les listes électorales, et encouragez vos époux, vos enfants et vos connaissances à s’inscrire également. Soyez prêtes à voter et à défendre vos votes le moment venu. Le vrai pouvoir est entre vos mains. Ensemble tournons la page le moment venu, par les urnes et dans la paix, pour la Renaissance de notre pays.
Vive la femme camerounaise, pour que vive le Cameroun!
Son ouvrage « Prisonnier malgré moi… Récit d’un migrant clandestin » paru aux éditions Harmattan Cameroun en 2015 a été dédicacé le 25 février 2016 à Yaoundé.
Le livre parle d’un jeune africain de 33 ans, issu d’une famille pauvre, avec un niveau scolaire moyen. N’arrivant pas à trouver d’issue dans son pays, il décide de quitter son Cameroun natal à la recherche d’une vie meilleure. Son voyage dont la plus grande partie s’effectue dans la clandestinité, l’oblige à passer par plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et du nord, parmi lesquels le Maroc son pays d’accueil par défaut. Mais la détermination du jeune homme est finalement essoufflée par les souffrances qu’il endure. Du coup le désespoir s’installe. Et il finit par conclure qu’il est prisonnier de son rêve.
Cet ouvrage raconte en réalité une séquence pathétique de la vie de l’auteur, qui est celle de beaucoup de jeunes africains qui partent vers des horizons incertains à la recherche du bonheur, de la « terre promise » : l’Hexagone. Il peint clairement la réalité d’une jeunesse sans repères, et en proie à la mal-gouvernance qui caractérise la plupart des pays de cette Afrique que l’occident tient à recoloniser. Au cours de la dédicace de cet ouvrage le 25 février 2016 à Yaoundé, l’on a remarqué la présence d’Amélie James Koh Bela, spécialiste du phénomène d’immigration clandestine en Europe, conviée à partager sa riche expérience avec le public. Et Jean-Claude Awono, Président de la ronde des Poètes du Cameroun qui a signé la note de lecture.
Né le 22 mai 1973 à Menguémé dans la Région du centre Cameroun, Flavien Anicet Bilongo fait ses études universitaires à Yaoundé, où il obtient une capacité en droit et économie. Il se forme en journalisme, en direction et administration de production cinéma et télévision. Et incarne également quelques rôles dans des séries télévisées. Il est par ailleurs le président de l’association RETOUR AU PAYS et est considéré comme l’un des militants de la première heure pour la défense des droits des migrants au Maroc. Son livre mérite d’être lu à la fois par les jeunes africains et les dirigeants du continent.
Voici pourquoi le journaliste Armand Okol a décidé de claquer la porte après 5 années de travail au sein de cette télévision privée basée à Douala et dirigée par la chanteuse Dinaly.
« J’ai pris la lourde décision de déposer mon bilan d’avec l’entreprise qui m’a employé ces 05 dernières années et demie, j’ai démissionné de mes fonctions et de ma collaboration à LTM télévision… du fait de mes convictions professionnelles, j’ai décidé de ne point accepter que l’on foule aux pieds « ma liberté de ton » « mon objectivité » » écrit sur son mur Facebook, le désormais ex Directeur de l’information de la LTM Télévision. Armand Okol poursuit que « s’il est un domaine que j’ai toujours considéré comme étant inviolable c’est le « TON » qui m’a presque toujours caractérisé et que je ne pourrais changer suite à une injonction ». A travers de telles déclarations, on peut dire que le ciel des relations entre le journaliste et sa hiérarchie, était déjà on ne peut plus, nuageux.
L’on parle aussi des conditions de travail difficiles. « J’ai tellement cru à se projet, je me suis tellement donné et dépensé même par plaisir l’on ne peut accepter d’emprunter cette tueuse qu’est l’axe lourd Yaoundé -Douala et Douala -Yaoundé chaque semaine et plusieurs fois deux aller-retour sans assurance aucune » déplore le journaliste démissionnaire. Outre ses fonctions de Directeur de l’information avec pour résidence à Yaoundé, Armand Okol était également présentateurs de deux émissions de débats les plus importantes de la chaine : « Tous Azimuts » et « Face à Okol » et des « tranches spéciales ». Avant de déposer ses valises à LTM télévision en 2010, ce journaliste, originaire de la région de l’Est, exerçait au sein du groupe de presse l’Anecdote à Yaoundé. Après de récurrents malentendus avec sa hiérarchie, il finit par claquer la porte et est accueilli à Douala par la chanteuse Dinaly (de son vrai nom Marthe Mouaha), Promotrice de LTM télévision. Il est d’abord nommé coordonnateur de l’information d’août 2010 à janvier 2014.Puis Directeur de l’information. Depuis le 3 mars 2016, le journaliste n’a toujours pas dévoilé sa nouvelle destination professionnelle.
Louis Paul Motaze, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.
Interrogé par nos confrères de « investir au Cameroun », Louis Paul Motaze, Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, est optimiste sur les retombées des Accords de Partenariats Economiques(APE) entre le Cameroun et l’Union Européenne. Ce qu’il trouve de positif dans ces accords.
« Je pense qu’il faut être positif dans la vie. Au lieu de pleurer ou de critiquer, je pense que le mieux pour nous est de nous poser la question de savoir ce qu’on va tirer des APE. On n’a pas suffisamment dit que les 80% dont vous parlez sont progressifs. Il y a un calendrier de démantèlement. Et je crois me rappeler que la première phase de ce démantèlement concerne les produits qui sont importants pour nous, notamment les équipements, qui serviront à moderniser notre économie » déclare Louis Paul Motaze qui explique que
« Si aujourd’hui vous apprenez, par exemple, que vous pouvez acheter un véhicule qui coûtait 30 millions à 12 millions de FCFA parce que les frais de douane ne s’appliquent plus, dites-moi si c’est une mauvaise ou une bonne chose ! Les premiers produits qui vont faire l’objet de libéralisation ne sont pas des produits qui entrent en concurrence avec les produits fabriqués localement. Ce sont davantage des produits qui vont nous aider à mieux fabriquer les nôtres. Donc, il vaut mieux se dire que les APE, comme toute médaille, ont leur revers, mais intéressons-nous au bon côté de la médaille. Plus nous allons bien exploiter les APE, parce que nous allons importer à moindre coût des équipements qui nous coûtent jusqu’ici trop cher à l’importation, plus nous deviendrons compétitifs ».
Pour le Ministre Louis Paul Motaze « le second avantage des APE c’est l’ouverture des marchés. Nous avons des choses à vendre. Et l’Union européenne se propose de nous ouvrir son marché sans contingentement. De ce point de vue, le problème est que c’est notre production qui risque d’être insuffisante alors que des marchés nous sont ouverts. Comme l’Agoa avec les Américains, les APE sont une possibilité qui nous est offerte d’exporter. Ma conviction c’est qu’aucun pays au monde ne s’est développé en s’enfermant derrière les barrières douanières. Si vous en avez un, montrez-le moi ! J’ai presqu’envie de vous dire qu’ailleurs, la douane n’est pas tellement considérée comme une source de recettes. La douane est considérée comme un instrument de politique industrielle ».
Une unité d’élite des Forces spéciales camerounaises sur le terrain.
Quelque 120 combattants de la secte terroriste nigériane Boko Haram ont été fait prisonniers au Cameroun alors qu’ils venaient de franchir la frontière camerounaise où ils s’apprêtaient à commettre des attentats, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Selon les mêmes sources, ces terroristes ont franchi la frontière par le département de Mayo-Danay, dans l’Extrême-nord du pays, autour du 4 heures du matin, au moment où des fidèles musulmans se préparent pour la prière du matin. Des assaillants étaient armés de fusils, d’armes blanches et d’explosifs, ce qui laisse croire qu’ils préparaient une attaque d’envergure, a indiqué un responsable du ministère de la Défense (MINDEF). « Ces terroristes sont entrés par vagues successives et s’exprimaient dans une langue que nous ne comprenions pas. Nous les avons repérés à partir de nos postes et naturellement ils ont été neutralisés », a expliqué un porte-parole de l’armée camerounaise. A en croire la même source, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée d’autant que « l’effet de surprise que nous avons exercé sur eux n’a pas donné l’occasion aux terroristes de faire usage de leur arsenal de guerre », se félicite-t-on au sein des forces de défense et de sécurité du Cameroun. Les terroristes appréhendés sont en train d’être acheminés vers la capitale régionale Maroua où leur exploitation pourrait permettre d’en savoir plus sur des intentions de la secte intégriste.
Jean Marc Bikoko,point focal national du Réseau Dynamique Citoyenne,échangeant avec certains partenaires
Les avocats des prévenus qui souhaitaient entrer en possession de certains documents et Madame le Juge ont réalisé, après interpellation du Procureur de la République et à la surprise générale, que le dossier administratif de cette affaire ne se trouvait pas dans le lot de dossiers détenus par cette dernière. Voici la teneur du communiqué de presse rendu public le 9 mars 2016 au sortir du tribunal, par Jean Marc Bikoko, le point focal national du Réseau Dynamique Citoyenne.
La 4è audience du procès intenté par le Ministère public contre Bikoko Jean Marc, Ndjalla Epangue Yves, Bikoko Séverin Le Juste, Bikoko Bénédicte Jessie,Metougou Agnès Adelaïde, et Fogno François interpellés le 15 septembre 2015 dans le cadre d’une activité organisée par le Réseau « Dynamique Citoyenne » à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Démocratie et incarcérés pendant 9 jours dans les cellules des commissariats de police dans la ville de Yaoundé a eu lieu hier 9 mars 2016 au Tribunal de Première Instance de Yaoundé-Centre administratif.
« En effet c’est à 10h que les accusés de l’affaire classée sous le numéro 30 du rôle ont été interpellés à la barre. Et ce n‘est qu’à ce moment que les avocats des prévenus qui souhaitaient entrer en possession de certains documents et Madame le Juge réalisent, après interpellation du Procureur de la République et à la surprise générale, que le dossier administratif de l’affaire ne se trouve pas dans le lot de dossiers détenus par cette dernière » indique le Communiqué de presse rendu public par Jean Marc Bikoko qui ajoute que « Le procès a ainsi été une fois de plus renvoyé au 23 mars 2016, aux mêmes fins que celles retenues lors de l’audience du 23 décembre 2015 à savoir la « comparution des témoins (plaignants) qui sont : Le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II et les policiers qui ont procédé à l’interpellation des prévenus » d’une part, et pour permettre au parquet de retrouver le dossier administratif querellé d’autre part ». Le sous-préfet de Yaoundé II et les policiers ayant procédé à l’interpellation des prévenus seront-ils à la barre le 23 mars prochain ? Le dossier querellé sera-t-il enfin retrouvé ?Wait and see.
Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication, Porte parole du gouvernement camerounais.
Selon le Ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, qui était face à la presse le 10 mars 2016 à Yaoundé, ces hauts commis de l’État et personnalités du monde des affaires sont tout simplement poursuivis dans le cadre de la lutte menée par le Chef de l’État, Paul Biya, contre la corruption et les atteintes à la fortune publique.
Le Ministre de la Communication explique pour le déplorer que « L’intensification de ce vaste mouvement d’assainissement des mœurs économiques face à l’impératif de protection de la fortune publique fait pourtant naître dans certains esprits, l’idée qu’il ne s’agirait en réalité que d’une manœuvre d’épuration politique destinée à écarter de la course au pouvoir suprême, d’hypothétiques concurrents du Chef de l’État en fonction. Autrement dit, pour ceux-là, les poursuites judiciaires concernant ces hautes personnalités, sous le prétexte de procédures de droit commun, ne seraient donc que d’habiles subterfuges dont le point de chute consisterait en la destruction d’une certaine élite politique émanant de l’intérieur du pouvoir ». Pour le porte parole du gouvernement camerounais « certains médias s’en sont fait l’écho et ont choisi de mettre le sujet en débat. Tout constat fait, ces médias ne sont que les relais d’une certaine opinion incarnée ci-et-là par des groupuscules d’activistes issus de quelques organisations de la société civile, ou alors par ceux-là même qui, directement concernés par ces poursuites judiciaires, ont opté de prendre la parole pour tenter de travestir les faits et se poser en de malheureuses victimes expiatoires d’une cabale politique savamment orchestrée ».
Le Ministre Issa Tchiroma Bakary indique que la rencontre avec la presse était l’occasion pour le Gouvernement de « remettre les choses à leur place, afin d’éviter toute confusion dans les esprits des uns et des autres, face à ce qui s’apparente à des manœuvres de dérobade de la part de ceux-là mêmes qui espèrent tirer profit d’une telle campagne de désinformation et qui, par un tel stratagème, tentent de jeter le discrédit sur notre système judiciaire ». Le Ministre de la communication fait observer que « Nous entendons parler depuis quelques temps, de persécution ou de prisonniers politiques, sous le couvert, nous dit-on, de procédures judiciaires classiques. La seule chose qu’il faille véritablement retenir, c’est qu’il est demandé le plus légitimement du monde aux uns et aux autres, de répondre de la gestion des deniers publics qui leur sont confiés pour l’exécution des tâches et des missions précises visant la satisfaction de l’intérêt général ». Le Ministre Issa Tchiroma Bakary se demande alors « De quelle persécution politique s’agirait-il donc, alors que dans notre pays, comme chacun peut s’en rendre compte, la compétition politique est libre et les règles de cette compétition connues de tous ? Des concurrents politiques, le Président Paul BIYA en a toujours eu, et ceci à profusion ; la preuve d’ailleurs de la vitalité et de la consolidation de la démocratie et de l’État de droit dans notre pays…S’agissant en tout cas de la quarantaine de procédures déjà traitées ou en cours de traitement auprès des juridictions compétentes pour des faits majeurs de détournements de deniers publics, il n’a, jusqu’à l’heure actuelle, jamais été possible de relever le moindre indice d’assimilation ou même seulement de rapprochement avec de supposés projets politiques nourris par les mis en cause ou les personnes condamnées. Et même pour des procédures encore pendantes qui, semble-t-il, font actuellement piaffer d’impatience certaines personnes concernées ainsi que leurs affidés, il est toujours possible de faire cette même démonstration du fait que justice et politique sont ici loin de se mêler ; que les reproches ou soupçons qui pèsent sur les mis en cause n’ont rien de politique et qu’ils ne tiennent qu’à l’impératif de protection de la fortune publique ».
Même si au cours de sa déclaration, le porte parole du gouvernement a évité de citer les noms des « mis en cause », une certaine opinion parle des personnalités et anciens barons du régime notamment Marafa Hamidou Yaya, ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, et ancien Ministre d’Etat en charge de l’administration du territoire, Jean Marie Atangana Mebara, ancien Secrétaire Général de la présidence, Urbain Olanguena Awono, ancien Ministre de la santé publique entre autres…
27 joueurs ont été présélectionnés pour le match Cameroun -Afrique du Sud prévu au stade de Limbé le 26 mars 2016. Le match retour lui, est prévu à Durban le 29 mars. Il s’agit de: