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Cameroun-Alimentation : Le Cerdotola lance son nouveau programme ALIPA à Yaoundé

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Bikoi
La Ministre délégué à l’agriculture et au développement rural Clementine Ananga Messina. A sa gauche le Ministre des Arts et de la Culture et à sa droite le Pr. Charles Binam Bikoi

Le Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines (CERDOTOLA) a organisé le 24 mai 2017, à Yaoundé au Cameroun, un Atelier international de lancement de son nouveau Programme intitulé Alimentation Patrimoniale des Africains(ALIPA). Les objectifs de ce Programme.

L’objectif principal de ce programme est de faire un inventaire des savoirs et savoir-faire, des aliments et des produits agricoles traditionnels locaux, dans le but de conserver les pratiques locales, de réguler l’utilisation qui en est faite et de les valoriser. C’est Clémentine Ananga Messina, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural qui a ouvert officiellement  les travaux de cet atelier qui a connu la participation du Ministre des Arts et de la Culture, Pr. Narcisse Mouelle Kombi.

L’atelier de Yaoundé dont les travaux se poursuivis au Siège du CERDOTOLA, au quartier Bastos, a bénéficié d’une expertise internationale de haut niveau. Les participants venus de Tunisie, du Brésil, de la Côte d’Ivoire, de France, du Bénin et du Cameroun ont ainsi échangé les expériences et les connaissances autour de la diversité des modèles d’alimentation d’Afrique, des défis techniques, nutritionnels et sanitaires. Cet atelier leur a permis de rassembler les initiatives et réseaux impliqués et de mettre en évidence le rôle des femmes et de mieux cerner le poids des politiques publiques.

Pour le Secrétaire exécutif du Cerdotola, le Pr Charles Binam Bikoi, « Nous lançons aujourd’hui l’ALIPA en référence à ce que représente l’alimentation en tant que culture et en tant que patrimoine. Car il ne s’agit pas simplement de se nourrir. Les enjeux sont beaucoup plus grands. La labellisation, la patrimonialisation ouvrent des perspectives de standardisation et de surrentabilisation des pratiques culturelles, de médiatisation des productions, voire de sacralisation ou du moins de protection des process d’élaboration et des pratiques de consommation qui les pérennisent en même temps qu’elles créent des richesses et apportent de la densité et du prestige à la texture identitaire des pays, des peuples et des sociétés productrices ou détentrices du patrimoine identifié ».

 

Ericien Pascal Nguiamba


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